Au lendemain du « RIP Deal » à la bijouterie, les enquêteurs disposaient des images des caméras de surveillance qui ont filmé l’agression de JeanFrançois Langohr. Grâce à ces images, la police fédérale avait en main un portrait exploitable du suspect recherché. Un appel à témoins avait d’ailleurs été lancé à la demande de la juge d’instruction en charge du dossier. L’appel à témoin évoquait le physique et les vêtements portés par l’individu, notamment son polo clair, son bermuda rose et ses lunettes de soleil. L’appel à témoins renseignait, également, la Peugeot 207 utilisée par le suspect. Un véhicule immatriculé au nom d’une Milanaise qui n’était liée en rien à l’agression commise à Liège. Peu après les faits, le véhicule avait d’ailleurs été abandonné à Seraing. À son bord, les enquêteurs avaient retrouvé un pendentif oublié qui, à lui seul, valait plusieurs milliers d’euros.
Un vent favorable avait ramené aux limiers liégeois que le suspect pourrait avoir un point de chute en France. Son portrait a donc été introduit dans un logiciel utilisé par la police française et sur base de la morphologie de la personne photographiée, le logiciel a trouvé une correspondance dans la base de données. Un nom est donc sorti et avec lui, l’espoir de pouvoir rapidement arrêter le suspect.
Deux pages de LA MEUSE VERVIERS d'ARNAUD BISSCHOP à lire dans le journal du 24 octobre 2023/